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NOUVEAUX LOCUTEURS DU BRETON

En ayant travaillé de longues semaines pour réussir au mieux l'embauche de notre Chargée de développement (septembre 2014), l'association Bod Kelenn a pu faire plusieurs constats très positifs.

 

De nos jours, l’objectif de certains jeunes bretons n’est plus de se former pour quitter la Bretagne et obtenir une bonne place dans quelque grande ville de l’hexagone, mais bien de travailler en Bretagne, pour faire avancer leur Région et si possible, de le faire en langue bretonne.

 

C’est donc bien une évolution qui se profile avec l’émergence d’une génération complètement décomplexée vis-à-vis de la langue bretonne, qui ne considère plus cette dernière comme un handicap, mais clairement comme un atout.

 

A l’heure où 70% des locuteurs du breton ont plus de 60 ans et malgré les avancées considérables, initiés notamment par la Région et l’Ofis Publik Ar Brezhoneg, dans l’enseignement bilingue, la question de l’emploi, sur le terrain, des ces « Nouveaux Locuteurs du Breton Â» nous apparaît aujourd'hui comme prioritaire.

 

Ces derniers ont entrepris de se former à la langue bretonne, non pas pour enseigner mais pour participer, au plus près des populations, à un développement des propositions de :  « cours de breton pour adultes », « Temps d’Activités Périscolaires », « aide à la structuration des associations de culture bretonne », « mise en réseau des associations », « Ã©vénementiels Â» ou encore «présence auprès des élus locaux Â» pour installer un climat positif de confiance vis-à-vis de toutes les nombreuses propositions en faveur de la langue bretonne.

 

 

En ce sens, la question de l'organisation et de la structuration de l'emploi de proximité, en Bretagne et en breton, afin de valoriser le savoir-faire et les compétences de ces nouveaux locuteurs du breton est cruciale.

 

A l’heure où des projets de réforme territoriale déterminants sont en discussion, l'objectif du  maintien de ces élites bretonnantes, en Bretagne nous semble primordial et prioritaire.

 

Plus précisément, il nous apparaît maintenant nécessaire de lancer une réflexion à l'échelle régionale sur cette question :

la création d’une structure (ou le développement de structures existantes) employeuse de ces nouveaux locuteurs du breton, à même, au quotidien, de participer, à l'échelle locale, au développement d’actions de terrain en faveur de la langue bretonne et de son image.

 

 

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